Combien de temps réserver le domaine ? - Refeo.com

Combien de temps réserver le domaine ?

De 1 an à 10 ans

Bien que nous n’ayons jamais eu d’information sur le sujet de la part de Google, on peut penser que réserver pour plusieurs années (c’est indiqué dans le whois du domaine) peut être perçu comme un signe positif sur la confiance que l’on peut accorder à un site. Les spammeurs ne réservent jamais pour plus d’un an, vu que le risque de se faire pénaliser le site est maximal. Donc réservez pour au moins deux années, pour montrer un peu plus votre bonne volonté de produire un site qualitatif. Par la suite, l’ancienneté du site prend le relai et vous pouvez rester avec des renouvellements annualisés.

Info bonus

Pensez à utiliser le renouvellement automatique auprès de votre registrar (ovh le propose, comme la plupart), vous éviterez de bien mauvaises surprises (vol du nom de domaine, oubli pendant les congés…)

Le résumé utile

Réservez votre nom de domaine pour au moins deux ans dès la départ et ensuite d’une année sur l’autre.

Catégorie

Déterminer les expressions clés optimales

Intro catégorie

Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’ai besoin de lever l’ambiguïté qu’il peut y avoir entre mots clés et expressions clés. Un mot clé est un ensemble de mots (de un à quatre ou cinq, en général deux ou trois) sur lesquels on aimerait que le site remonte dans les classements. C’est un abus de langage dans la mesure où un mot clé peut être composé de plusieurs mots (« achat botte femme », « devis ravalement Perpignan »).
Le référencement naturel sert à positionner les pages d’un site sur des recherches effectuées par les internautes que vous ciblez. Cette définition, imparfaite mais qui a au moins le mérite d’être condensée, pose les bases de ce qui doit en permanence guider votre seo. On positionne ainsi les pages d’un site : en fonction de la recherche ce ne sont pas toujours les mêmes pages qui remontent : cette partie sera traitée plus loin. On doit aussi impérativement viser des recherches réellement effectuées par les internautes : j’ai souvent le cas de clients m’indiquant qu’ils veulent être visibles sur des expressions tellement pointues qu’au final personne ne les tape… C’est bon pour l’ego mais fondamentalement inutile pour le business : de nombreux référenceurs peu scrupuleux ont d’ailleurs profité de la méconnaissance de leurs clients sur ce point pourtant vital pour mettre en avant des résultats ronflants… mais sans aucun impact sur le trafic !
Enfin un site doit cibler une audience : cet aspect des choses dépasse évidemment largement le simple cadre du référencement naturel mais reste une des clés essentielles pour faire que votre trafic naturel ait un impact sur vos ventes.
L’acquisition de trafic non qualifié est un luxe que vous ne devez pas vous permettre. J’ai eu un jour le cas d’un prospect qui voulaient des information sur le volume potentiel de trafic qu’il pouvait espérer suite à nos travaux. Bien que cette question soit toujours un piège, j’ai avancé qu’il n’aurait au mieux que quelques centaines de visiteurs par mois en plus, sur son segment de marché quasi confidentiel. Il a analysé mon devis et j’ai entendu un silence. Quand il a repris sa respiration, il m’a dit que j’étais trop cher. Dans le monde professionnel, cette réponse veut simplement dire que votre prospect a en tête une autre raison de ne pas vouloir acheter votre produit et que c’est à vous de comprendre laquelle. Il a fini par me dire que pour une trentaine d’euros, il recevait des dizaines de milliers de visiteurs chaque mois. Avant d’abandonner le métier ingrat de référenceur pour me consacrer à l’élevage d’escargots dans la Mayenne, j’ai demandé le taux de rebond du dit trafic. 99%. Ce qui, traduit en langage courant, implique que le visiteur ne visite même pas le site. Et comme les miracles ont toujours une date de péremption, il m’a expliqué que le trafic provenait d’une régie qui paie les internautes pour ouvrir une page. Bref de l’autosurf ou presque. Conséquence immédiate, aucune vente sur le site. Ce n’est pas cher, certes, mais aussi inutile qu’un conte de Noël pour calmer une foule de hooligans… J’avais donc finalement décidé de ne pas m’orienter vers l’héliciculture (l’élevage d’escargots).

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A propos de l'auteur

Je suis consultant indépendant en AdWords et SEO depuis plus de 10 ans. J'ai investi pour le compte de mes clients plus de 3 000 000 € de clics sur Google. Je suis auteur l'auteur du livre Trouvez des Clients avec AdWords. Bonne lecture !